Maya Moriah Siegfried

Caractère

Être une femme, Maya l'a appris à ses dépends, ce n'est pas toujours de tout repos. Lorsque les hommes se comportent en vrai goujat, il faut y répondre. Maya a fait partie des mouvements de féministe de l'Entre-deux-guerres. Femme forte, presque Amazone comme les anciennes combattantes vampires. Prête à se dépasser constamment, à aller toujours plus loin, elle compense cette forte tête avec sa passion la musique : effrontée mais douce, espiègle mais attentionnée.

Histoire

Avoir pour mère une femme indépendante et forte, c'est magnifique pour l'enfant unique qu'était Maya. Une veuve indépendante à la fin du XIXe siècle, ce n'est pas tous les jours que cela arrive et cela passe mal. Les regards de travers des femmes, les jugements et railleries des hommes, les quolibets des enfants. Cette jeune Maya grandit la joie et l'allégresse avec sa mère même si sa vie n'était pas rose tous les jours à cause du veuvage de sa mère. Ensemble elles vivaient à l'écart, à la lisière d'une forêt en campagne. Elles allaient chasser ensemble, priaient ensemble, etc. C'était la vie rêvée. Malheureusement ou heureusement pour Maya, le traqueur est venu la marquer pendant une de ses parties de chasse. Sa mère, pieuse, ne tiqua pas. Persuadée que toute créature est l'oeuvre de Dieu, bonne ou mauvaise, elle l'a accompagnée à l'école. Une fois sortie de celle-ci, forte et indépendante de ses gestes, elle s'engagea dans toutes les causes féministes possibles et imaginables : Entre-deux-guerres, après guerre et années 70. C'est une action qu'elle défend tant à l'extérieur de l'école qu'à l'intérieur aujourd'hui encore.

Liens

Helen Pauline Borthiwck

Caractère

Indépendante - Rigoureuse - Sévère quand il est nécessaire - Joyeuse de vivre - Aimante et protectrice - Attentionnée - Rancunière - Impulsive.

Histoire

Il ne faut jamais se fier aux apparences, Helen l'a rapidement compris lors de ses parties de chasse avec son père dans les forêts irlandaises. Chasser, voilà quel était son amusement avec son paternel au grand dam de sa mère. Ils pouvaient partir plusieurs jours durant pour le plaisir, l'excitation et l'adrénaline. La jeune Helen développa petite de nombreuses aptitudes pour la chasse, la pêche et surtout le tir à l'arc. Une fille pas comme les autres, ses parents le savaient très bien. L'école ? C'est eux qui lui faisaient à la maison ou bien lors des nombreuses sorties en plein air. Ce qui fit la force d'Helen dès son enfance, ce fut son écoute et sa capacité à prendre des initiatives. Lorsque son père disparut pendant plusieurs heures, elle ne resta pas plantée, passive et apeurée mais réagit immédiatement en recherchant son père qui avait décidé de piquer un roupillon à l'ombre d'un arbre près de la rivière. Elle fut d'ailleurs marquée lors d'une partie de chasse avec son père. Apercevant l'ombre de ce qu'elle pensait être un animal, elle décocha une flèche avant même que son père ne vit l'ombre dans les buissons. Il n'y eut pas de choc, pas de cri de bête, pas de bruit de feuilles écrasées par le poids de la bête au sol. Il n'y eut que la flèche qui se tenait horizontalement dans les buissons et une voix... "Pour un accueil, c'est un bon accueil. John, dis à ta fille de baisser son arc". Et voilà le traqueur qui vient la marquer. Son père ne lui avait jamais dit que lui aussi était en vampire, voilà qui expliquait bien des choses. Elle eut droit à un cours express par ses parents et... John, ancien ami de son père autour d'une bonne tisane au tilleul. Puis ce fut le départ et les embrassades, ses parents jurant de venir la voir à chaque fois que l'école organiserait une rencontre parents-élèves.
Un nouveau monde s'offrit à elle et elle y prit goût. De nature plutôt asociale de par son passé en communauté avec son père et sa mère, elle se fit pourtant rapidement des amies et fut une brillante experte en poésie ainsi qu'en... tir à l'arc bien entendu. Personne ne put la combattre et leur prof la comparait même aux anciennes Amazones. Que d'étrangeté pour une nouvelle arrivante dans la société humaine et même vampirique. Il fut alors naturel pour elle d'exploiter la verve physique qui résidait en elle jusqu'à en faire son métier. Elle commença par ouvrir une école de tir à l'arc en Irlande mais se rendit compte au bout de 15 ans de bons et loyaux services que cela n'était pas ce qu'elle aimait faire. Les humains la répugnaient un peu au travers de leur faiblesse, elle n'avait plus cette excitation ressentie au cours de ses duels avec les autres élèves à l'école. Elle postula et réussit à obtenir le poste après 20 ans d'attente. Cela fait maintenant plusieurs décennies qu'elle est en poste et qu'elle a réussi à tisser des liens, notamment avec Maya qui est sa soeur jumelle, si l'on peut dire cela ainsi.

Liens

Mark Thomas Carnegie

Caractère

Passionné - Sombre et Mystérieux - Discret - A l'affût de tout - Rêveur - Travailleur - Charismatique - Volontaire - Débrouillard.

Histoire

Avoir un enfant alors que l'on a seulement 17 ans, ce n'est pas une chose aisée surtout quand on ne veut pas de l'enfant. Les moyens de contraceptions il y a 70 ans n'étaient pas ce qu'ils sont aujourd'hui.
Avoir des parents qui sont délaissés par la société et à la rue, ce n'est pas non plus une bonne chose à faire. On ne choisit pas ses parents. Dans toute son enfance, cela n'a été que éclatements de voix, sanglots, verres et assiettes cassées, bières et alcoolisme. Voilà le problème pour le développement d'un enfant. Dès ses dix ans, il s'enfuit autour de ses onze ans de chez ses parents pour la capitale, Edinburgh. La pauvreté d'une personne peut se lire sur le visage à la crasse, à la faim. Mais cela peut aussi se lire dans les yeux, les yeux sont le reflet de l'âme. Mark n'était pas pauvre selon lui, il gagnait son paix en cherchant dans les poubelles. Quand l'officier Carnegie vint faire une inspection dans le quartier et qu'il trouva au milieu des SDFs habituels le jeune Mark, il ne pue s'empêcher de le ramener chez lui non pas sans difficulté. Ce fut là l'aboutissement d'une nouvelle vie. Recueilli par une famille catholique, il apprit les règles de vie. Jamais sa famille ne sut ce qu'il était avant mis à part que "c'était compliqué". Ce n'est qu'à ses 13 ans qu'il fut adopté par cette famille avec tout l'amour du monde. Un réel nouveau départ avec une petite soeur, des parents aimants et un petit chat nommé "Gipsy". A l'école, il s'intéressa rapidement à l'histoire de l'Irlande, les guerres avec l'Angleterre, la guerre dans son ensemble et ses rapports à la religion. Lorsqu'il fut marqué, il fut ébahi et se demanda comment allaient réagir à cette annonce. Il s'attendait à se faire insulter de sataniste et compagnie, de fils du démon etc. Il n'en a rien été. Sa mère lui expliqua que si Dieu voulait qu'il y ait des vampires et des hommes sur Terre, c'était qu'il y avait une raison. De plus, toute personne est l'enfant de Dieu. Il y alla alors et fit des prouesses en histoire. Après sa scolarité, il partit beaucoup en voyage pour rencontrer des populations et des sociétés plus diverses les unes que les autres. Une période de vagabondage agréable pour lui qui lui permit de voir ce que l'on peut faire de sa vie.

Liens

Arthur Alexander Erskine

Caractère

Le rire est le propre de l'homme. FAUX. Arthur vous démontrera bien rapidement que rire est le propre... d'Arthur. Rire et bonne humeur sont des constantes pour ce frenchy venu tout droit de l'autre côté de la Manche. Il ne faut cependant pas se fier aux apparences puisque même s'il est agréable à vivre, il reste extrêmement exigent. Cette exigence il a apprit à la formaliser au fil de ses années. Les deux font un si bon mélange en lui que, pour les étudiants et professeurs, c'est soit il est hypocrite, soit il est vrai.

Histoire

L'histoire d'une vie ne peut se résumer en quelques lignes. Pour la faire courte, il est né en France en Alsace. Né en 1913 il n'a pas réellement connu la Première Guerre mondiale si ce n'est dans l'absence de ses parents. Orphelin de guerre recueilli par l'Etat français, il a vite grandi en se débrouillant seul. Il comprit adolescent qu'il ne servait à rien de rester en France et encore moins en Alsace. C'est pourquoi il monta sur un bateau clandestin dans les années 20 pour l'Irlande, où il se fit marquer. De là commença une aventure plus qu'extraordinaire. Français au milieu d'Irlandais parlant à moitié irlandais et anglais avec des relents de gaélique, il était celui qui amusait la cour. Ses profs ne pariaient pas sur lui pour la fin des études et pourtant. Sa bonne humeur, ses contes et ses blagues lui mettaient tellement de baume au cœur qu'il plut à Nyx de le choisir pour finir sa formation de vampire. Aujourd'hui il est professeur de Français, se rappelant toujours de ses origines et de sa famille, morte pour lui. Même avec le temps, il a toujours du mal à tenir une discussion avec Fester Hohenberg, le professeur d'Allemand.

Liens

Fester Lothard Hohenberg

Caractère

Pour être discret dans la vie il faut être renfermé. Fester ne ferait pas de mal à une mouche et n'en fera jamais, enfin selon lui. Il est zen comme la plus zen des marguerite. Au point qu'il ne comprit plus le monde qui l'entourait au bout d'un moment. Pour cela, il s'est retiré pendant trois ans dans l'Oural. C'est là qu'il réussit à faire un retour sur lui-même. Il est renfermé oui mais il n'en est pas moins serviable et attentionné envers les personnes qui l'entourent. Il tente par tous les moyens d'aider les gens mais de manière discrète, attirer les projecteurs, très peu pour lui. Imaginez ce que cela a été lors de la marque !

Histoire

Naître en 1918 dans l'euphorie de la fin de la guerre ne signifie pas pour autant être un accident. Fester le sait et ses parents lui ont toujours dit. Son père était un vampire, malheureusement décédé en 1943 par refus de coopération avec le NSDAP, sa mère, une simple mortelle qui acceptait la différence de son père et celle de son fils. Il eut une enfance heureuse dans la région de Kiel bien que ce fût aussi une enfance dans la restriction économique. Laissé seul à la maison avec sa mère, il se prit de la même passion que celle-ci pour les langues et l'origine de celles-ci. Rapidement, et ce jusqu'au début de sa majorité, il développa des capacités extraordinaires de mémorisation. Son père le mit dans le premier bateau possible avec sa femme à Hambourg pour l'Irlande sachant très bien qu'il y avait du mouvement en Allemagne. Lorsqu'il fut marqué, ce fut une révélation pour ses parents. Son père, toujours réfractaire aux politiques anarchistes et socialistes, préférait l'entente diplomatique qui régnait avant la Première Guerre mondiale et ne sut que par la biais d'une lettre envoyée par sa femme que le jeune Fester suivait les traces de son père.
L'école fut une révélation, cette fois-ci pour le jeune homme, qui put développer sa curiosité envers les diverses langues et cultures de par le monde. Pourtant l'acclimatation ne fut pas simple pour lui à cause de la barrière de la langue, complètement éradiquée à la fin de son apprentissage. Mais la période scolaire de Fester fut aussi le moment de la mort de son père et de la dépression de sa mère qui ne mit pas longtemps à rejoindre son père dans la tombe... morte d'amour. Quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la fin de ses études complémentaires après l'école de la nuit en linguistique, il se rendit en Allemagne pour retrouver la dépouille de son père. Vivant clandestinement, il réussit à mettre la main sur la tombe mal creusée qu'un ami avait dédié à son père. Ce père si aimant qu'il avait si peu connu et qui pourtant restait présent à sa mémoire. Voyant qu'il n'avait plus rien à faire en Allemagne, il repartit en Irlande pour reprendre sa vie là où l'avait laissée avec ses multiples maîtresses. Ou plutôt, ses maîtresses qui avaient l'ascendant sur lui, homme réservé et discret qu'il était. Il postula alors comme professeur de langue allemande à l'école où il fut reçu deux ans après sa candidature, grâce au départ de l'ancien professeur en poste. Depuis, il noue des contacts facilement mais a encore du mal à parler de son passé. Histoire que l'on tente d'oublier par tous les moyens même si on en est la victime plus que la cause.

Liens