Lila Flora Fowster

Caractère

L’amabilité est une qualité que peu de personnes ont. La joie de vivre non plus soit dit en passant. Par un miracle quasi naturel (sans mauvais jeu de mot), Lila est une de ces nymphes qui réunissent les deux. Elle est constamment en train de rigoler et respecte les hiérarchies sociales et administratives. Peut-être un peu trop… On ne devient pas LA Dark Daughter par la volonté du bon Dieu. Sourire, pas sur le côté, main serrée, et hop quelqu’un dans la poche. Pour avoir baignée depuis son enfance dans le milieu politique, Lila connaît les rouages de la manipulation plus que quiconque dans cette école. Dire qu’elle est bienveillante ou malveillante, je ne saurais vous le dire. Beaucoup de fledglings la vénèrent, peu connaissent son caractère à double face, et encore moins sont au fait de ses intentions. Pour être complètement neutre, il faudrait simplement dire en quelques mots que Lila reste une excellente élève qui sait ce qu’elle veut, quand elle veut et comment elle veut. Le talent, ce n’est pas donné à tout le monde !

Histoire

Née à Cork en Ireland, elle se révèle être très jeune une jeune fille modèle. De deux parents plongés dans la politique, Lila sut très rapidement mettre à profit cela. On s’attendrait à voir deux comportements opposés possibles : soit l’enfant se bride et n’en fait qu’à sa tête, soit l’enfant… se bride toujours mais par son intelligence tire à profit la situation. C’est bien la seconde option que prit Lila. Dès 5 ans, elle s’habillait avec sa jupe bleue et suivait ses parents lors des réceptions, serrait la main dans autres « grandes personnes », mangeait proprement et ne s’amusait pas avec les autres enfants… elle les manipulait. Voilà qui fit la fierté de sa mère, elle aussi beaucoup portée sur ce trait de caractère. Arriver à entourlouper les autres en étant impassible, voire même avec le sourire aux lèvres, c’est quelque chose. Autant dire que les « amis » qu’avaient Lila dans les prestigieuses écoles ne tenaient en général par l’année. Une fois qu’ils avaient servi, ils n’étaient plus que bons à jeter. Ce ne fut que lorsque cette fille arriva à HoN qu’elle sut. Elle sut qu’elle pouvait enfin avoir quelqu’un sur qui compter, quelqu’un de vrai et qui ne cherchait pas à lui ressembler, qui s’en moquait bien de savoir qui était la première à tel cours dans telle activité. Enfin une personne qu’elle ne considérait pas comme une rivale… Coline. Cette fille étrange qui devint sa meilleure amie et qui ne s’empêche pas de sortir des mots latins par moment.

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Coline Elizabeth Borders

Caractère

Avoir les choses que l’on veut dans la vie, c’est un Credo. C’est le Credo de Coline. Lorsqu’elle veut quelque chose, elle essaie de l’avoir par tous les moyens possibles. Si elle n’y parvient pas, eh bien c’est ainsi, elle s’avoue vaincue pour cette bataille mais pas pour la guerre. La détermination, voilà le trait le plus caractéristique de Coline. A côté de cela, c’est un peu un Carpe Diem dans la mesure où elle parvient à relativiser tout ce qu’elle voit. Elle n’a pas réussi quelque chose, eh bien la prochaine fois ; elle n’a pas eu le garçon sur lequel elle flashait, eh bien tant pis, il y en a un autre de caché sûrement : ne jamais se laisser abattre, telle est son envie.

Histoire

La famille c’est tout ce qui compte pour elle. Malheureusement, sa famille n’a pas accepté sa transformation. Et pourtant tout se passait bien avant. Désormais, pas de visite, pas de contact, rien. C’est pourquoi elle s’efforce de ne pas en parler à l’école. Seule son mentor, Maya, sait de quoi il retourne. Pour comprendre la vie de Coline, il faut revenir sur les quelques heures précédentes à son marquage. Comme toute jeune fille de son âge, elle était à l’école, en cours de Latin précisément. Eh oui, le Latin c’est une institution dans la famille. Grand-père archéologue qui a fait des fouilles au côté de Hans Georg Pfaulm, cet Allemand connu et reconnu, père, professeur de lettres en Angleterre puis en Ireland, et sa mère, jeune historienne tout juste diplômée quand elle sut qu’elle était enceinte. Elle était donc en cours de Latin, à recevoir gratifications de sa professeure lorsque le directeur vint frapper à la porte pour parler à Mme. Wood. Elle les fit donc sortir en avance. Il faisait beau, elle en profita donc pour aller dans le parc avec sa meilleure amie, Mathilda. C’est à ce moment-là que l’homme s’est approché pour la marquer. Cris de son amie, pleurs de Mathilda, étouffement de son amie, désolation de Mathilda. Coline, elle, était juste abasourdie. Elle, elle… cette fille si ordinaire pour qui le destin changea du tout au tout. Le lendemain elle était à l’école, l’autre école, celle des Vampires, laissée par ses parents, sacs à dos et affaires de rechange avec elle devant le grillage, sans un mot, sans une marque d’affection. Heureusement que Maya était là, son mentor. Elle sut la réconforter et lui donner confiance en elle.

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